Tout le monde connaît les photographies en noir et blanc exceptionnelles de cet artiste, prenant l’instant d’un Paris populaire et joyeux dans les Années 50 comme le célèbre baiser de l’hôtel de ville. Mais voilà que cet homme nous surprend encore avec cet exposition chez les riches américains et en couleur s’il vous plaît.
En 1960, Robert Doisneau part aux États-unis suite à une commande du magazine Fortune. Ce sera la première expérience artistique entre l’humaniste et le nouveau continent… Un ouvrage sur la culture des milliardaires américains en totale rupture avec le Paris sociale que l’on connait.
Il utilisa un Leica, un Rolleiflex et un hasselblad, (y’a pire comme appareils…), pour exploiter un univers totalement artificiel et coloré, là où les Eisenhower , Bing Crosby, Bob Hope et Franck Sinatra coulaient une retraite plus que dorée, dans une enclave où l’American Dream montrait son plus bel atout…
Pour la petite histoire, R. Doisneau réalisa ce reportage du 21 novembre au 1er décembre 1960 et fut publié en février 1961 dans le magazine Fortune dont le titre Palm Springs : Green and playful grows the desert sera oublié dans les archives de la rédaction jusqu’en 2007 et restitué à l’Atelier Robert Doisneau grâce à la gentillesse du Directeur du Journal, Scott Thode.
L’exposition Palm Springs 1960 sera ouverte du 1er avril au 1er juin 2010 à la Galerie Claude-Bernard (7-9, rue des Beaux Arts, Paris 6ème). Autre bonne nouvelle, l’évènement est déjà accompagné d’un livre paru aux Éditions Flammarion : Palm Springs 1960.
A voir absolument ! ! SO Good!!!